Ce que j'écris, je l'ai réfléchis pour les circonscription de Tunis 1 et Tunis 2 mais il peut être étendues ailleurs si le même phénomène est observé.
Sur tunis 1 et 2, nous avons respectivement 80 et 81 listes candidates (avant la validation finale) de 9 et 8 places chacune.
Ca fait théoriquement, 9 ou 10 listes candidates qui se disputeront un siège. Nous pouvons simplifier la réflexion et dire -arbitrairement après la validation finale des listes- que 8 listes disputeront un siège (72 et 64 listes).
Sachant que pour avoir un siège, il faut avoir 11.11% et 12.5% des votes exprimés (quotient électoral) et que le pourcentage moyen des listes sera légèrement supérieur à 1. Ce pourcentage moyen chutera à chaque fois qu'il y'a une liste qui a arrivera au quotient électoral, elle laissera moins de miette à partager entre les autres.
Des partis comme Ennahdha, PDP, PDM, FDTL ou Mourou à Tunis 2 auront la possibilité d'atteindre ce quotient ou de s'en approcher, d'autres listes indépendantes et de petits partis ne pourront pas et pour chaque 1% réunis par les grand tenors au dela du pourcentage théorique ce sont des petits 0.1% qui seront enlevés aux petits, et c'est pas la faute des ténors ...
Le système fera que pour certaines listes un score de 3% sera extraordinaire, il permettra déjà de ne pas rembourser la subvention et peut être que les 3% pourraient être suffisantes pour accéder à un siège avec le plus gros reste.
je ne vais pas faire un modele mathematique mais sur 70 listes, si 40 auront 1% et 20 auront moins de 1% et totaliseront ensemble 10% des votes ca nous fera 60 listes avec 50% et restera à des listes le partage des autres 50% ca me parait logique.
Dans une telle configuration, il se peut que le quotient électoral ne sera pas atteint mais que les restes seront proches de 4-10% assureront le passage des 8 ou 9 listes en têtes.
Ce scénario n'est pas le même partout en Tunisie mais favorisera les grands partis et certaines listes indépendantes avec une grande notoriété. Des partis comme Ennahdha, PDP, PDM et FDTL peuvent être assuré de passer leurs têtes de listes un peu partout (le second aura la vie plus dur).
Cette configuration donnera un poids plus grand aux petites circonscription qui joueront le rôle de l'arbitre (et peut être s'annuleront d'effet), sur 4 sièges certains parmi les grands partis n'auront pas de place pour passer, en Allemagne un seul passera ... la majorité se jouera sur des détails.
Reste un paramètre non négligeable est que les petites listes vont puiser dans le réservoir de qui ? A mon avis, le PDP sera le plus touché par la succession de scission qu'il a eu, et ensuite Ennahdha parce que il y'a pas mal d'indépendants du courant conservateur (c'est mieux qu'islamiste) qui ne vont pas l'empêcher de passer leurs têtes de listes mais vont les empêcher de faire un score de Gala.
Ettakatol a récupérer une bonne partie des indécis -ayant le même comportement de Mustapha Ben Jaafar (j'ai pas pu m'empêcher)- et une partie de l'électorat déçu de Ettajdid, PDP et surtout CPR.
Ma réflexion a débordé et pour résumer : les 3% seront l'objectif de chaque liste pour ne espérer d'avoir une chance pour la tête de liste et pour ne pas rembourser les 50% de la subvention.
Je m'attends aussi à une succession de retrait de listes -avant les délais légaux- de personnes -qui pour une raison ou une autre- ont compris que c'est impossible ou injouable.
D'aprés ma lecture personnelle je m'attends à une assemblée constituante composée de 70% (entre Ennahdha, PDP, PDM, FDTL), 20% (CPR, POCT, Ex-RCD, Et Mourou & Co) les 10% seront partagés entre les autres indépendants, les partis minuscules (UPR, UPL, PLM, PJD, ...).
N.B:
Il se peut que dans mon analyse j'ai sous-estimé le CPR et les ex-RCD et sur-estimé le PDM.
1% dans l'AC c'est un peu plus de 2 sièges.
Sur tunis 1 et 2, nous avons respectivement 80 et 81 listes candidates (avant la validation finale) de 9 et 8 places chacune.
Ca fait théoriquement, 9 ou 10 listes candidates qui se disputeront un siège. Nous pouvons simplifier la réflexion et dire -arbitrairement après la validation finale des listes- que 8 listes disputeront un siège (72 et 64 listes).
Sachant que pour avoir un siège, il faut avoir 11.11% et 12.5% des votes exprimés (quotient électoral) et que le pourcentage moyen des listes sera légèrement supérieur à 1. Ce pourcentage moyen chutera à chaque fois qu'il y'a une liste qui a arrivera au quotient électoral, elle laissera moins de miette à partager entre les autres.
Des partis comme Ennahdha, PDP, PDM, FDTL ou Mourou à Tunis 2 auront la possibilité d'atteindre ce quotient ou de s'en approcher, d'autres listes indépendantes et de petits partis ne pourront pas et pour chaque 1% réunis par les grand tenors au dela du pourcentage théorique ce sont des petits 0.1% qui seront enlevés aux petits, et c'est pas la faute des ténors ...
Le système fera que pour certaines listes un score de 3% sera extraordinaire, il permettra déjà de ne pas rembourser la subvention et peut être que les 3% pourraient être suffisantes pour accéder à un siège avec le plus gros reste.
je ne vais pas faire un modele mathematique mais sur 70 listes, si 40 auront 1% et 20 auront moins de 1% et totaliseront ensemble 10% des votes ca nous fera 60 listes avec 50% et restera à des listes le partage des autres 50% ca me parait logique.
Dans une telle configuration, il se peut que le quotient électoral ne sera pas atteint mais que les restes seront proches de 4-10% assureront le passage des 8 ou 9 listes en têtes.
Ce scénario n'est pas le même partout en Tunisie mais favorisera les grands partis et certaines listes indépendantes avec une grande notoriété. Des partis comme Ennahdha, PDP, PDM et FDTL peuvent être assuré de passer leurs têtes de listes un peu partout (le second aura la vie plus dur).
Cette configuration donnera un poids plus grand aux petites circonscription qui joueront le rôle de l'arbitre (et peut être s'annuleront d'effet), sur 4 sièges certains parmi les grands partis n'auront pas de place pour passer, en Allemagne un seul passera ... la majorité se jouera sur des détails.
Reste un paramètre non négligeable est que les petites listes vont puiser dans le réservoir de qui ? A mon avis, le PDP sera le plus touché par la succession de scission qu'il a eu, et ensuite Ennahdha parce que il y'a pas mal d'indépendants du courant conservateur (c'est mieux qu'islamiste) qui ne vont pas l'empêcher de passer leurs têtes de listes mais vont les empêcher de faire un score de Gala.
Ettakatol a récupérer une bonne partie des indécis -ayant le même comportement de Mustapha Ben Jaafar (j'ai pas pu m'empêcher)- et une partie de l'électorat déçu de Ettajdid, PDP et surtout CPR.
Ma réflexion a débordé et pour résumer : les 3% seront l'objectif de chaque liste pour ne espérer d'avoir une chance pour la tête de liste et pour ne pas rembourser les 50% de la subvention.
Je m'attends aussi à une succession de retrait de listes -avant les délais légaux- de personnes -qui pour une raison ou une autre- ont compris que c'est impossible ou injouable.
D'aprés ma lecture personnelle je m'attends à une assemblée constituante composée de 70% (entre Ennahdha, PDP, PDM, FDTL), 20% (CPR, POCT, Ex-RCD, Et Mourou & Co) les 10% seront partagés entre les autres indépendants, les partis minuscules (UPR, UPL, PLM, PJD, ...).
N.B:
Il se peut que dans mon analyse j'ai sous-estimé le CPR et les ex-RCD et sur-estimé le PDM.
1% dans l'AC c'est un peu plus de 2 sièges.
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