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samedi 21 avril 2012

La defaillance de l'opposition tunisienne

Trop de bruit pour rien dans cette opposition. Aucune capacite reelle de depasser son role d'opposition de protestation ou de blocage. Sa demarche de mettre a mal Ennahdha de la meme sur le terrain des droits de l'homme est a mon avis contre productif. Ils sont incapables de proposer.


Une facon intelligente de mettre a mal Ennahdha et le troika et de mettre a mal le gvt est de proposer des lois pour reglementer la presse, pour les blesses de la revolution, pour l'emploi, pour l'isie ....


C'est ca etre util, etre une opposition constructive, pas une opposition inutile et une grande casserole.


Un bon entendeur salut.


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jeudi 19 janvier 2012

Un an après, les oubliés de la révolution

Un an après le 14/1/2011, un après le week-end infernal 15-16-17, ils sont les mêmes oubliés.
Ce que nous vivons aujourd’hui -le peau de bien- est grâce à eux. Parce que sans eux - lors de cette période- la situation aurait été totalement différente actuellement.

Il s'agit des agents et cadres des entreprises -publiques ou privées- qui ont continué leur travail. Lors des jours de la terreur -alimenté par les médias aussi- les agents et cadres de la STEG, de la Sonede, de Tunisie Telecom, de Tunisiana, d'Orange, de l'ONAS, des hôpitaux, des cliniques, les télévisions, les radios et j'en oubli.
Nous n'avons pas eu de coupures électricités, de problème d'eau, pas de coupure des télécommunications non plus ou de médias.
Cette continuité de service a permi de reprendre la vie à partir du lundi -qui a suivi le week end- lentement certainement mais y a eu une reprise.

Vous ne pouvez pas imaginer notre sort si'il y a eu une coupure de la STEG, la panique qui s'en suivait et l'anarchie qui aurait pu s'installer ....

Ces personnes anonymes qui ont eu  le mérite de faire leurs devoirs et rien que ça, ont bien servis le pays et n'ont pas demandé un Merci.

Merci à nos anonymes.

dimanche 30 octobre 2011

Les résultats des éléctions et la situation post-electoral

Dans cette journée de dimanche durant laquelle la pluie qui s'abat sur toute la Tunisie, j'ai commencé par une mauvaise nouvelle. Le mandat de dépôt du tribunal militaire égyptien contre Alaa Abdelfattah, l'activiste égyptien qui a refusé d'être interrogé par un tribunal militaire puisque c'est un civil. J'ai lu la nouvelle sur twitter dés le début de ma journée. Et Alaa est un tweeple que j'apprecie pour sa personne modérée et respectueuse.
Ce qui se passe en Egypte, donne une petite idée sur la différence de parcours choisis entre la Tunisie et l'Egypte. Ca n'était pas vraiment le choix du peuple égyptien mais c'est clair que l'armée ne voulait pas céder le pouvoir. La volonté d'une majorité des tunisiens d'aller rapidement aux urnes pour élire, s'est concrétiser après neuf mois et nous avons la première assemblée pluraliste démocratiquement élu depuis indépendance.
Les résultats ont étonné plus d'un et moi personnellement je le suis. J'avais prévu (ou souhaité) une assemblée avec un équilibré entre forces antagonistes mais nous avons un mandat clair et explicite du peuple pour l'axe Ennahdha-CPR de la part du peuple. Et ce n'est pas plus mal.
Le résultat d'Ennahdha est sans appel, et parler des dépassements me parait de la surenchère puisque les partis concernés ont accepté la défaite et se sont rangés dans l'opposition. Et personnes (à ma connaissance) n'a déposé un recours au niveau du tribunal administratif pour annuler les listes d'Ennahdha. S'il y a des recours le tribunal jugera la recevabilité et les arguments.
Les résultats eux memes ont créé un onde de choc, pour deux raisons:
- Le score d'al Aridha que personne n'a vu venir.
- Le score du PDP et PDM qui est une surprise.

Ce résultat a generé des commentaires que je trouve indécent:
- Des insultes envers les électeurs d'Ennahdha et Al Aridha,
- Une minimisation de la victoire d'Ennahdha sous prétexte que le taux de participation est de 45% des électeurs et qu'elle a eu 37% des votes, ca me pousse à comparer ce score avec ceux qui ont 5% des votes ca lui fait quelques de milliers de votes.
- Parler des irrégularités généralisées,
- Des insultes envers ceux qui n'ont pas eu de place dans l'AC et qui ont recolté des votes (30% des votes),
- La stigmatisation de ceux qui n'ont pas votés (Plus que la moitié des inscrits sur les listes).

Les problèmes qui ont suivi l'annulation des listes d'Al aridha (dans 6 circonscriptions) et le comportement indigne des journalistes lors de l'annonce en conférence de presse donnent une idée sur le décalage entre une "élite" vivant en décalage par rapport aux problèmes et attentes des citoyens.

Les tunisiens ne se partagent pas les mêmes préoccupations certains ont des besoins d'estimes et de réalisations de soi alors que d'autres ont des besoins physiologiques de premières nécessité et des besoins de sécurités et le chemin entre les deux groupes est long et nécessite des années de travail sur le terrain et sur les mentalités.



lundi 24 octobre 2011

Le 23 Octobre une journée inoubliable

C'est une nouvelle Tunisie qui a commencé hier. Je veux partager avec vous un peu de ma journée spéciale.
Une journée d'un chef de centre de vote. Une journée intense, en travail et en émotion.
J'étais appelé par l'IRIE le samedi vers 23h pour me présenter à 6h de matin à un bureau de vote. Un programme non prévu.
En arrivant sur place, le lieutenant de l'armée me reproche de ne pas venir la veille et n'a pas compris le fait que j'étais pas au courant.
Dans le centre, je trouve 2 personnes si Lotfi et Mlle Mariem. Nous avons suivi les instructions de si Lotfi pour la préparation de la salle. Puis l'IRIE m'appelle pour me désigner directeur du centre !!! Je ne comprenais rien.

Un peu de rétrospective est nécessaire. J'ai déposé mon dossier pour la participation à l'encadrement des élections, mais mes engagements ne m'ont pas permit d'assister à la formation. C'est très sympa de se trouver dans la gueule du loup à 6h20 du matin. La raison de tout ca est que certaines personnes se sont désistées à la derniére minute ou ne se sont pas presentées le jour J.

6h15 un autre membre débarque, c'est Seif ALLAH, un jeune extraordinaire. on se partage les taches Si lotfi et Mariem Bureau du vote N°2 et moi et Seif le bureau 1. Les observateurs débarquent et les représentants des partis.  
7h00, un des observateur fait son premier vote, puis les représentants des listes.
7h05, la première personne entre dans le bureau et la journée commence. Un coup d'oeil et une marée noir de citoyens dans la cour et la queue a atteint rapidement une centaine de personne. Nous avons bossé non STOP et sans répit jusqu'à 17h. Nous avons été aidé par le renfort de Si Cherif puis par un renfort de l'IRIE de deux jeunes de 19 ans dans les bureaux et de deux ouvriers de l'école pour organiser les rangs.
19h05, le dernier électeur a mis son bulletin dans l'urne. Il quitte la salle, nous commençons la procédure de clôture. Nous avons fait la procédure de clôture en presque en 30 minutes  puis nous avons pris une petite pause pour diner. et rebelote. Nous avons commencé le tri à 20h12. Vers minuit le bureau 2 termine le tri et me rend l'urne et tout ce qui va avec.
Nous avons terminé dans le bureau 1 à 2h15. Nous avons passé  un temps  agréable avec d'autres directeurs de centres où nous avons pu échanger sur le déroulement de la journée, en attendant l'arrivée des militaires. Avec l'arrivée des militaires nous avons monté avec nos urnes et nous avons livré au centre de regroupement et puis direction chez moi ou j'arrive à 4h30. Une journée fatigante mais délicieuse.
Après la description, je souhaite présenter mes remarques :
  • Le role de l'armée était crucial dans toute l'étape, c'est un garant et c'est un facilitateur.
  • Les process de l'ISIE sont bien faites et bien documentés , il suffit de lire le manuel pour comprendre et exécuter 90% des taches sans erreurs.
  • Le comportement des tunisiens étaient exemplaires à 99.99%, y'a pas eu vraiment des problèmes malgré la tension et la fatigue (certaines personnes ont fait la queue pendant 4).
  • La queue était longue parce que nous avons eu une salle avec 900 électeurs et une autre avec moins de 400.  La défaillance était au niveau de l'inscription initiale. A l'avenir, il faut y remédier.
  • Seul CPR et Ennahdha avaient des observateurs fixes toute la journée (CPR 1 par bureau), aucun du PDP, Ettakatol, PDM, AFEK...
  • Une grande affluence et une participation extraordinaire des personnes âgées accompagnées par leurs enfants ou par leurs petits enfants.
  • Les mamies surtout ont pris un peu plus de temps pour trouver le bon symbole et parfois pas, mais nous étions stricts dans l'application de la règle pas d'accompagnateur. Les bulletins annulés reviennent à des mamies je suppose.
  • Nous avons eu aussi le cas d'une personne non-voyantes et une personne handicapée qui se sont fait aider.
  • En connaisseur de la zone, à la mi-journée, je voyais la tendance sauf celle du CPR.
  • Les observateurs étaient nombreux et parfois un peu encombrant surtout quand ils débarquent en nombre. 
  • Avec cette config, il aurait été mieux d'avoir une équipe pour gérer la journée et une autre pour gérer le tri (je sais ce n'est pas évident). Le tri demande plus de vigilance et est plus stressant et usant.
L'expérience est magnifique. Je suis très heureux et j'ai passé une journée avec un niveau d'émotion très élevé. Je suis Kamikaze mais je remercie les Kamikazes qui ont mis leurs confiances en ma personne.
Je remercie Si Lotfi, Seif Allah, Si Cherif, Dhia, Mariem et Seif Eddine pour l'excellent travail aussi Abdelaziz et Mahmoud (que je connais depuis que j'étais petit). Des personnes que je ne rencontrerai plus mais c'est magnifique.

dimanche 16 octobre 2011

Le 23 Octobre il faut voter, même RCD

Il faut voter même RCD. Je ne me souci pas à qui les gens vont voter. Le vote est secret. Ils peuvent voter à une liste et dire qu'ils ont voté à une autre. Nous n'avons aucune tutelle sur la conscience des personnes. L'enjeu est que les citoyens votent pour donner suffisamment de légitimité à la constituante et aussi pour assumer son choix demain.
Les gens ne votaient pas avant parce que ca serait truqué et le 23 octobre qu'elle excuse auront? Ils n'ont pas choisi? Qu'ils font l'effort, qu'ils visitent des meeting, écoutent des interventions, cherchent des programmes.
Chacun doit assumer sa part de responsabilité et mettre son bulletin de vote dans l'urne, pour bonifier la victoire de son parti, pour empêcher un autre de gagner, pour faire revenir BEN ALI, pour mettre son candidat en orbite, voter blanc pour contester. L'essentiel est d'exprimer sa position. Le taux de participation doit être supérieur à 70%. 
La participation est le premier enjeu de cette élection. Avec un faible taux de participation, la constituante aura un mandat molle, elle pourra être facilement discréditée, elle ne pourra pas changer le pays vers le meilleur.
Ceux qui ne participeront pas, n'auront pas d'excuses, ils ne peuvent rien revendiquer demain.
Peu importe la couleur politique à qui tout un chacun votera, il exprimera une position, et ca nous permettra de comprendre combien pèse chaque courant et chaque parti et combien de personnes veulent le retour de BEN ALI (plusieurs personnes le répètent devant moi et ca commence à m'énerver) . Peut être que nous sommes une minorité qui ne veulent plus de lui ?

Votons massivement, donnons à cette constituante le pouvoir et la légitimité, appuyons nos élus, que chacun décide pour l'avenir de ses enfants.

dimanche 9 octobre 2011

Fac de sousse, Nesma, Attounissia, et les éléctions

Un peu trop d'événement polémique au milieu de la semaine passée, la première semaine de la campagne électorale. c'est un constat. La polémique autour de l'inscription d'une étudiante portant le "niqab" à la faculté des lettres de Sousse avec toute la tragi-comédie qui a entouré les prises de positions et les actions sur le terrain. D'abord, les agissements d'un certain nombre de citoyen sous l'habit Salafiste, qui ont continué leurs actions même après l'inscription de l'étudiante. Les communiqués de partis politiques et de syndicats. La volonté de politiser une procédure administrative avant tout et une règle de bon sens. Le litige a mon sens n'était le "niqab" mais le contrôle de l'identité de la personne et il peut être résolu rapidement en la présence de la bonne volonté de tout un chacun.
Le second non-evenement pour moi est la fermeture de la chaine Ettounissia. Nous sommes d'accord qu'ils sont moins merdiques que les autres chaines mais posons-nous la question autrement. C'est quoi le statut de la chaine Ettounissia? A mon avis est qu'elle est une chaine pirate, propriété de BELHASSAN TRABELSI, elle émet de la Tunisie sans autorisation. Au mieux, si elle émet de l'étranger, elle est considéré comme une chaine étrangère avec des correspondants étrangers (c'est bizarre mais c'est la réalité). La chaine n'est pas une chaine tunisienne. Elle doit rester neutre vis à vis à l'éléction. Elle a reçu le porte parole du gouvernement oui mais elle a passé en boucle des responsables de partis politiques. L'ISIE a dit qu'elle n'avait rien à voir avec ce qui s'est passé avec la chaine et que elle n'est pas partie prenante de la décision.
Ma petite réflexion est que le laisser faire de la chaine pendant la dernière période était une décision politique et que l'interdiction de la chaine et sa fermeture est une décision politico-judiciaire.
La troisième polémique de la semaine est liée au film persepolis, passé par Nesma qui a créé la polémique ou plutôt l'un des passage qui a créé la polémique qui concerne la personnalisation de dieu. Après le passage du Film une salve d'indignation sur les réseaux sociaux a été observée. La polémique s'est poursuivi le dimanche avec un sit-in devant Nesma (ou une attaque selon une autre version) qui ont tourné à l'affrontement avec la police et un certain nombre d'arrestation. Les affrontements ont continué ailleurs et sans relation semble-t-il (en l'absence d'une information fiable) à Manar, cité Romana, Jbel Lahmar et cité ibn Khaldoun.
Les trois polémiques tombent bien avec la période de la campagne électorale et aucune d'elle n'était nécessaire.L'inscription universitaire se fait normalement en septembre, Ettounissia n'aurait pas du émettre des le début, et le film n'est pas -à mon avis- nécessaire à notre débat.
Le débat pour cette élection aurait du être sur les idées mais c'est clair que la volonté d'une frange de tunisiens veut le déplacer sur l'affect et une autre frange veut le déplacer sur la ring.

vendredi 30 septembre 2011

Ennahdha et le prochain gouvernement

J'ai hésité pour le titre de l'article "ennahdha et le prochain gouvernement" ou "le prochain gouvernement", en math c'est commutative mais pas exactement dans le sens.
Les partis politiques majeurs en Tunisie -à mon avis- seront 5 et pourront avoir 70% des postes de la constituantes. Les indépendants et les petits partis se partageront les autres 30%.
Les 5 partis sont Ennahdha, PDP, les ex-RCD, FDTL et le PDM.
Avant le démarrage de la campagne électorale, les positions se radicalisent et le match du poker menteur est à son comble.
Les trois partis dites progressistes -mon oeil- ont dit qu'ils ne vont pas s'allier avec Ennahdha pour le gouvernement post-constituante sous-prétexte qu'il y'a une différence de projet de société.
Pour gouverner, valider la constituante, avoir un projet de société, bref ne pas être une merde au finale, il faut faire partie de la majorité à la constituante et/ou a défaut être une minorité significative. Or pour etre dans la majorité, il faut s'allier avec Ennahdha, ou les ex-RCD ou l'ensemble des independants et autres partis.
Pour faire simple si les trois partis dites progressistes se réunissent et décident de gouverner sans Ennahdha, ils se suicident politiquement en gouvernant avec les ex-RCD et se suicider réellement (physiquement pour leurs responsables) en s'alliant avec des indépendants et les petits partis parce que ca sera ingérable.  Ennahdha se fera un malin plaisir de les embêter et de les attaquer sur tout ce qu'ils feront.
Les trois partis ne peuvent pas avoir 50% pour gouverner encore moins c'est impossible de faire passer un projet d'une constitution pour moins de la majorité des 2/3.
Aujourd'hui, tout le monde se dit ne pas prêt à gouverner avec Ennahdha mais c'est le fanfarisme politique, ils cherchent a gagner les votes de la gauche et des anti-Ennahdha. Sur le plan pratique, PDP peut gouverner avec Ennahdha ou Avec Likoud sans aucune différence pour lui l'essentiel est que Chebbi sera président (Pour lui la différence principale avec Ennahdha est le régime politique présidentiel/parlementaire, le reste est un détail). Ettakatol, gouvernera avec Ennahdha malgré l'aile gauche (bel haj hmida, ksila, ...) mais tout dépend des scores de chacune des ailes.
Le PDM sera devant le premier test grandeur nature de sa solidité, rester en dehors du gouvernement lui serait fatale parce que il sera oublié, il n'a pas la capacité de mobilisation d'Ennahdha et il ne constitue pas un bon investissement pour les bailleurs de fonds. Pour le PDM s'allier avec Ennahdha lui serait fatale parce qu'il explosera et reviendra un ensemble de partis de miette, la présence de masse des femmes démocrates et de Abdelaziz belkhodja rend la tache plus complexe que chez FDTL.

Ma propre analyse est que Ennahdha fera partie/soutiendra la coalition majoritaire, elle sera à coup sur avec FDTL et Chebbi, elle exigera la présence de ses alliés MDS-Khaskhoussi, CPR et le parti du Goumani. Le Score du Ettajdid en proportion du PDM sera déterminant (11/33).

Cette constituante constitue la meilleure campagne électorale pour les partis pour la législative et la présidentielle d'après et c'est une affaire de communication, d'abord, et de celui qui commet le moins d'erreurs.

samedi 24 septembre 2011

Dictature de la dette ou populisme bidon

J'ai vu depuis quelques jours des appels pour une journée contre la dictature de la dette, c'est une occasion pour écrire collectivement. Je vais écrire pas pour dénoncer une quelconque dictature de la dette mais pour dénoncer un populisme bidon qui est malvenue dans cette période pré-électorale.
Est-ce que vous avez entendu un parti politique parler d'augmenter la dette dans son programme ? Bien sur que non, pourquoi non ? parce que c'est politiquement incorrecte.
Par contre tous les principaux partis ont parlé d'augmenter les dépenses publiques d'investissement et de gestion et baisser l'impôt.
Certaines ONG et certains hommes politiques ont parlé de moratoire sur la dette, ou de dettes odieuses ... de la dette de ben ali ... de la dette de Leila ....
Messieurs dames, je sais que vous etes serieux ... c'est le comble pour moi :)
La dette en général -et tunisienne en particulier- est contracté envers plusieurs partenaires et sous differentes formes; On peut distinguer la dette multilatérale à faible à taux bonifié (BAD, FMI, FMA, BM ...), la dette bilatérale -en général conditionné par des achats du pays partenaires, la dette sur le marché financier.
En Tunisie, nous avons toute la panoplie.
A quoi servi cette dette qu'on accumule, qu'on paie et qu'on contracte ? Pour un pays qui a une balance de paiement déficitaire à équilibrer la balance de paiement, à un pays avec un budget trouer à combler le déficit budgétaire, c'est rien tout ca.
A construire des autoroutes, à élargir des autoroutes, à construire des ISET partout, à agrandir des usines, à créer des centrales électriques, à créer des stations d'assainissements, à mettre en place des lignes de crédits pour les PME, à plusieurs autres domaines que j'ignore qui ont fait du bien pour le pays.
Certainement, une partie de cette dette a été détourné et c'est une part négligeable. Pourquoi j'ose dire que c'est négligeable ? parce que les procédures de suivis et de contrôle de la BAD, UE et de la BM (nos principaux bailleurs de fonds) sont tellement chiantes et tellement rigoureuses que peu de chose peuvent passer.
Les dettes ont été accumulés pendant des années pour développer le littoral en grande majorité et ceci n'a pas choqué. Aujourd'hui, le besoin de l'endettement est pour développer des zones qui ont été défavorisés pendant des années, ca me choque que les gens du littoral s'opposent.
Le Gouvernement actuel n'a pas le droit de contracter des dettes à droite et à gauche nous sommes d'accord et les montants contractés durant ses neuf mois sont négligeables et iront dans des projets d'infrastructures clairs et identifiés. Mais surtout ce gouvernement n'a pas le droit de ne pas payer la dette tunisienne à temps, ce gouvernement n'a pas le droit de ne pas honorer la signature tunisienne. Nous élirons le 23 octobre des personnes à qui nous donnerons le pouvoir de faire ce qui est bon pour le pays. Et nous assumerons notre choix.
Par ce que ne pas honorer la signature de la Tunisie aura des répercussions négatives sur des années et sera le principal frein au développement des zones défavorisées. Les exemples de la Grèce, la Turquie, l'Argentine, l'Equador ne sont pas opposables parce que les causes ne sont pas les mêmes et surtout les effets et les mécanismes de sortie de crise ne seront pas les mêmes.
Je vais finir par deux petites remarques, mettons-nous à la place des créanciers "est-ce que vous êtes prêt à aider une personne à qui vous avez emprunté de l'argent et qui refuse de rembourser sous prétexte qu'il a été volé?" moi non.
Les programmes absurdes de certains partis qui annoncent des emplois de 100.000 personnes dans la fonction publique sont générateurs d'une dette plus importante de l'État envers des fonctionnaires qui vont brasser du vent jusqu'à la fin de leurs vies.

C'est pour ces raisons que je m'oppose à cette démarche de dénonciation de la dette et de la qualifier d'odieuse. C'est la Tunisie qui a contracté cette dette et c'est de notre devoir d'honorer nos dettes et de régler nos problèmes avec BEN ALI et BOURGUIBA comme des grands. Il faut assumer son silence.
Le discours de RAID ATTAC est populiste et bidon en illustration, l'avant dernière paragraphe de cet article: Un concentré de ... Un petit effort est nécessaire pour comprendre que nous ne pouvons pas vivre seul au monde.

P.S: C'est essentiellement la dette extérieure qui vous a permit de payer votre téléphone, votre laptop, voiture, parce que la recette des exportations et du tourisme sert à te payer de quoi manger.

lundi 19 septembre 2011

Parti politique : avez vous une idée sur l'inflation?

C'est une question basique et normalement elle doit préoccuper tout un chacun de nous, politicien ou non. Elle concerne d'abord le chef de famille, c'est la cherté de la vie ou le pouvoir d'achat.

Tout d'abord, l'inflation est un résultat et aucune mesure concrète ne permet de la réduire rapidement. Par contre, les gaffes et les mauvaises décisions peuvent la faire monter rapidement.

Dans notre cas, pour la Tunisie et en vue de l'élection de la constituante, les programmes des partis politiques sont porteurs d'inflation.

L'année 2012 sera une année de croissance exceptionnelle et aucun parti de gauche ou de droite ou de ciel n'aura le moindre mérite parce que après une récession comme cette année on ne peut que rebondir surtout avec la normalisation de la situation en Libye. La raison est tout simple est que le tunisien moyen va bosser pour faire vivre sa famille.
Mais avec des programmes économiques qui promettent des monts et des merveilles au tunisien moyen en vue des élections, il y'a de quoi s'inquiéter sur la capacité de ce même tunisien de gagner sa vie convenablement.
Un ensemble de proposition -utopiste et populiste- d'un parti illustre parfaitement mes propos. Ce parti recommande un ensemble de mesures:
- Augmenter le SMIG à 400 DT. Il est aujourd'hui de 240 dt pour régime 48h.
- Réduire de 5% le plafond de l'IS.
- Augmenter la tranche non-imposable des revenus (IRPP) de 1500 à 3500 DT et améngager les tranches.
- Une batterie interminable de mesures et propositions qui engagent des dépenses de l'État. 

Ce parti parle aussi de deux notins novatrices:
- La gestion de la politique monétaire par l'État et l'indépendance de la banque centrale : si vous avez trouvé une contradiction ce n'est pas grave.
- Ce parti parle de civisme fiscal: une notion abstraite non chiffrable et nécessitant des années à mettre en place (tient la Grèce est un bon exemple).

Alors on aura quoi ? des dépenses qui augmentent et des recettes qui baissent et un déficit qui se creusent : on relance la consommation (et une autre notion abstraite consommer tunisien) mais par quoi ? par le déficit et par la planche à billet on génère l'inflation puisque on aura une banque centrale indépendante qui ne gère pas la politique monétaire :p

Augmenter le SMIG (du surcroit avec cette proportion) c'est excellent ca permet à plusieurs personnes qui vivent dans des conditions difficiles de respirer ca va augmenter de 60% leurs salaires ... magnifique  ... sauf que ces gens là et les personnes les plus vulnérables vont se retrouver sans travail et sans salaire puisque des sociétés entières de textiles ou autres qui se basent sur du personnel non-qualifié vont mettre la clé sous la paillasson. Le business devient non-rentable.
Est-ce que l'Etat va payer les gardiens à ce SMIG ? les femmes de ménage à ce SMIG ? Aucun ministre de finance -respectable- ne dira oui même si c'est Hamma Hammami, c'est intenable sur une projection de quelques mois et non pas de quelques années. ça pourrait néanmoins, attirer quelques électeurs de plus.

Relancer la consommation par l'augmentation du revenu national disponible est une idée que je salue mais c'est sa proportion et son efficacité que je met en doute. Augmenter le salaire de presque 200 dt par mois, ne s'appliquera qu'aux fonctionnaires de l'État et aux sociétés régies par des conventions collectives. La majorité des tunisiens négocie les salaires au NET et la mesure profitera globalement aux Entreprises si ce n'est pas totalement. L'État perdra une partie des recettes sans pour autant avoir un impact positif sur la sphère réelle.
Les deux dernières mesures ne sont pas équivalentes puisque aujourd'hui les personnes payés au SMIG sont exonérés de l'IRPP.

Augmenter le revenu disponible d'une façon monétaire et sans aucun fondement de création de valeur ne mène qu'à l'inflation. Même si sur le programme de ce parti, des idées sont bonnes surtout en matière de Santé, la majorité des propositions véhiculent l'idée d'un interventionnisme de l'État et des dépenses publiques.  Un déficit budgétaire est toujours source d'inflation et donc de réduction de pouvoir d'achat. Augmenter de 60% le salaire nominal et l'annuler par l'inflation créera des illusions temporaires mais ne mènera à rien.

Ce parti n'est que l'UPR, qui m'a déçu par son programme populiste mais aussi par la réaction de certains de ses responsables qui sont allergiques aux critiques. J'ai promis ma réponse et là voila pour démontrer l'inefficacité et le populisme d'une partie de leurs propositions.

Cet exercice pénible peut s'appliquer aux mesures proposées par d'autres partis comme Ennahdha ou FTDL avec le nombre d'emploi proposé dans le privé ou dans le public et les mesures de relance. Avec une position dogmatique contre la dette et des répliques populistes -comme la comparaison avec la Grèce ou les propos souverainistes - ils n'auront pas les moyens d'honorer leurs engagements.

Le Salut de ce pays viendra du travail de ses enfants et non pas de la démagogie des politiciens. Nous serons peut être aidé par un pays comme la Libye, qui en se stabilisant peut nous offrir un marché d'exportation de produits et services qui relancera notre économie et qui pourra absorber une partie de notre chômage. Le reste n'est que des promesses qui ne seront jamais tenues. Lors de la constituante personne ne gouvernera, personne n'aura assez de poids pour réaliser le programme pour lequel il est élu.

l'UPR en particulier devra penser à trouver comment rembourser les 50% de la subvention.

dimanche 18 septembre 2011

Ma Short-list en vue de la constituante

Ma short-list pour l'élection est faite et il me reste qu'établir l'ordre. Et d'ici le 23 octobre le matin, je dois faire mon choix.
Ceux qui me connaissent s'étonneront autant que moi à la lecture de cette short-list.
Je voterai comme toujours à Tunis 1, une circonscription dure et complexe. pour cette élection, le choix est plus simple et plus compliqué à la fois.
En temps normal, j'aurais voté pour un parti libéral: le PLT, PLM, PRL, ... mais aucun d'eux n'a retenu mon attention et aucun d'eux n'a de chance d'avoir un tabouret sur Tunis 1.
Après, je me suis intéressé au PDP, Afek et surtout à l'UPR de Lotfi Maraihi, Afek me parait très light et PDP très RCD (il peut avoir 30 places ou plus mais ca sera sans mon bulletin). UPR, je l'ai éliminé hier, j'ai lu leur programme il est populiste, et utopique c'est le genre de programme qui en le mettant en place on aura une croissance de 10% mais un déficit budgétaire de 10% et une inflation de 10%: augmenter les dépenses sociales et baisser la fiscalité est une solution très populaire mais qui payera à la fin ?
Donc Dégage UPR.
Après moule réflexion, j'ai vu que le point commun des programmes des partis politiques, c'est la baisse de la fiscalité et l'augmentation des dépenses sociales donc ils sont défaillants. Ils sont populistes et irréalistes : 590.000 emplois par Ennahdha en 4 ans (comme les 300000 de ben Ali), les 100.000 dans l'administration publique de FTDL. L'un ou l'autre vont mener le pays à la faillite.
Le programme économique ne pourra pas être un différenciateur de choix (malgré que c'était le critère pour moi), il faut avoir d'autres critères. Et à ce moment, j'ai changé de logique, je vais voter pour une constituante qui va écrire une loi fondatrice qui devra nous gouverner pour au moins jusqu'à ma retraite (dans 30 ans), et compte tenu du nombre de listes candidates et la dilution des votes que je prévois, ce vote ressemblerai à un vote sur tête de liste et donc à qui faire confiance.

Subitement le choix, s'est simplifié en regardant les têtes de listes des différents partis et listes indépendantes j'ai gardé 3 Samir Bettaieb (PDM), Le juge Mokhtar Yahyaoui, et L'avocat AbdelAziz Mzoughi.

Un choix étonnant pour un Ultra-liberal convaincu (capitaliste extrémiste disait Sabri) de choisir trois personnalités de gauche pour son vote.

D'abord comment j'ai arrivé là, en temps normal j'aurais voté Cheikhrouhou économiste respectable et ouvert mais il est tête de liste de PDP, donc NON.
Je ne voterai pas bien évidemment POCT, ENNAHDHA, WATAD, BAATH, et tous les partis semblables pour des raisons idéologiques.

Je ne voterai pas ex-RCD, je n'ai pas voté pour eux avant donc pourquoi j'y voterai pour eux aujourd'hui. Je ne voterai pas Mongi Kaabi pour deux raisons : un ex-RCD et sur la liste de Mourou.

Il reste Ben Jaafar et CPR. Ben Jaafar est un incapable et il n'a pas de couille, il attend que tout le monde prenne une position pour prendre la position qui va avec l'opinion publique : les indécis vont voter Ben JAAFAR et son parti.
Le CPR, avec son candidat sur Tunis 1 Samir Ben Amor, est un parti qui ressemble plus à l'association des amis de MArzouki (comme l'Association des Amis de Oiseaux -- Mourad tu rigoleras--) qu'à un parti politique bien constitué. Ils ont des positions farfelues et tiraillés entre le courant pro-nationaliste arabe de Marzouki et Abou et le courant des conservateurs (je n'aime pas islamiste) de AYADI. A la fin, on comprend pas leurs prises de positions, et donc ils ne sont pas aptes pour moi pour gouverner. En plus la version light de leurs programmes m'a fait rire, ils veulent détruire ce qui reste dans l'enseignement de ce pays: Ils veulent enseigner les matières scientifiques en arabes à tous les niveaux. Un dernier point, Marzouki est malade par le pouvoir (tout comme Chebbi) et ca constitue pour moi un danger, on risque de créer un nouveau dictateur.

Le reste n'est pas énorme entre Chokri elouaer et des listes qui vont récolter 100 votes ou des partis de décors, les trois personnalités crédibles qui restent que j'ai choisi avec un ordre provisoire comme suit:
- Samir Bettaieb: un spécialiste de droit constitutionnel, un bon orateur, il maitrise sa problématique et il est très poli pour un politicien. Ses positions pour la partie constitutionnel sont claires et loin de tout dogmatismes. Je sais qu'ils perdront pour l'égalité des sexes mais ce n'est pas la partie la plus importante à mes yeux pour la constitution.
- L'ancien juge Mokhtar Yahyaoui: Un ancien juge, et un opposant, une grosse tête qui peut contrer les dérapages des uns et d'autres, il peut garantir le respect des libertés dans la constitution. Son léger défaut: J'ai des soupçons sur des proximités fortes avec Ennahdha.
- L'avocat Abdelaziz Mzoughi: Alors là aucun soupçon de proximités avec personne même avec lui même, une grande gueule, l'ennemi intime de Abdelfattah Mourou est un contre-poids à lui seul, il peut bloquer l'AC en cas de mauvaise piste et n'est pas le genre de se cacher derrière les compromis mou ( l'opposé de MBJ). Son principal défaut c'est qu'il risque de ne pas avoir suffisamment de votes pour passer.

Donc un choix de trois juristes, en attendant de voir pour la suite comment ira la campagne électorale. Je n'exclue pas que je vais changer d'avis ou j'ajouterai d'autres listes ou j'élimine une mais pour moi ca restera un scrutin sur une tête de liste et pas une liste complète puisque je prévois que -au moins sur Tunis 1- tout le monde passera avec moins de 11% des votes recuis et ne passeront qu'avec le plus grand reste.

P.S: Pour ne pas vexer les autres partis, vous n'existez pas pour moi, trop petits pour avoir une chance de gagner un tabouret dans l'AC.

dimanche 11 septembre 2011

Tunis 1 et Tunis 2, la quete des 3%

Ce que j'écris, je l'ai réfléchis pour les circonscription de Tunis 1 et Tunis 2 mais il peut être étendues ailleurs si le même phénomène est observé.
Sur tunis 1 et 2, nous avons respectivement 80 et 81 listes candidates (avant la validation finale) de 9 et 8 places chacune.

Ca fait théoriquement, 9 ou 10 listes candidates qui se disputeront un siège. Nous pouvons simplifier la réflexion et dire -arbitrairement après la validation finale des listes- que 8 listes disputeront un siège (72 et 64 listes).

Sachant que pour avoir un siège, il faut avoir 11.11% et 12.5% des votes exprimés (quotient électoral) et que le pourcentage moyen des listes sera légèrement supérieur à 1. Ce pourcentage moyen chutera à chaque fois qu'il y'a une liste qui a arrivera au quotient électoral, elle laissera moins de miette à partager entre les autres.
Des partis comme Ennahdha, PDP, PDM, FDTL ou Mourou à Tunis 2 auront la possibilité d'atteindre ce quotient ou de s'en approcher, d'autres listes indépendantes et de petits partis ne pourront pas et pour chaque 1% réunis par les grand tenors au dela du pourcentage théorique ce sont des petits 0.1% qui seront enlevés aux petits, et c'est pas la faute des ténors ...
Le système fera que pour certaines listes un score de 3% sera extraordinaire, il permettra déjà de ne pas rembourser la subvention et peut être que les 3% pourraient être suffisantes pour accéder à un siège avec le plus gros reste.

je ne vais pas faire un modele mathematique mais sur 70 listes, si 40 auront 1% et 20 auront moins de 1% et totaliseront ensemble 10% des votes ca nous fera 60 listes avec 50% et restera à des listes le partage des autres 50% ca me parait logique.
Dans une telle configuration, il se peut que le quotient électoral ne sera pas atteint mais que les restes seront proches de 4-10% assureront le passage des 8 ou 9 listes en têtes.

Ce scénario n'est pas le même partout en Tunisie mais favorisera les grands partis et certaines listes indépendantes avec une grande notoriété. Des partis comme Ennahdha, PDP, PDM et FDTL peuvent être assuré de passer leurs têtes de listes un peu partout (le second aura la vie plus dur).

Cette configuration donnera un poids plus grand aux petites circonscription qui joueront le rôle de l'arbitre (et peut être s'annuleront d'effet), sur 4 sièges certains parmi les grands partis n'auront pas de place pour passer, en Allemagne un seul passera ... la majorité se jouera sur des détails.

Reste un paramètre non négligeable est que les petites listes vont puiser dans le réservoir de qui ? A mon avis, le PDP sera le plus touché par la succession de scission qu'il a eu, et ensuite Ennahdha parce que il y'a pas mal d'indépendants du courant conservateur (c'est mieux qu'islamiste) qui ne vont pas l'empêcher de passer leurs têtes de listes mais vont les empêcher de faire un score de Gala.
Ettakatol a récupérer une bonne partie des indécis -ayant le même comportement de Mustapha Ben Jaafar (j'ai pas pu m'empêcher)- et une partie de l'électorat déçu de Ettajdid, PDP et surtout CPR.

Ma réflexion a débordé et pour résumer : les 3% seront l'objectif de chaque liste pour ne espérer d'avoir une chance pour la tête de liste et pour ne pas rembourser les 50% de la subvention.

Je m'attends aussi à une succession de retrait de listes -avant les délais légaux- de personnes -qui pour une raison ou une autre- ont compris que c'est impossible ou injouable.

D'aprés ma lecture personnelle je m'attends à une assemblée constituante  composée de 70% (entre Ennahdha, PDP, PDM, FDTL), 20% (CPR, POCT, Ex-RCD, Et Mourou & Co) les 10% seront partagés entre les autres indépendants, les partis minuscules (UPR, UPL, PLM, PJD, ...).

N.B: 
Il se peut que dans mon analyse j'ai sous-estimé le CPR et les ex-RCD et sur-estimé le PDM.
1% dans l'AC c'est un peu plus de 2 sièges. 

vendredi 22 juillet 2011

La somalie: la révolution, la guerre et la famine

La somalie a connu aussi des émeutes et une révolution en 1990 .... ils ont chassé du pouvoir un dictateur Siad BERRI .... ils ont connu déja un paquet de psoedo gouvernement ou présidents .... aujourd'hui, ils sont gouverné par des seigneurs de guerre avec des chapeaux différents .... ils s'entretuent pour le pouvoir ... et ils ont une famine qui ravage selon l'ONU 3.7 millions d'âmes depuis des mois et moi je dirais depuis des années la quasi-totalité de la population de la Somalie.
Pendant, la durée de cette guerre qui dure depuis deja 20 ans et depuis le départ de Siad Berri le 26 janvier 1991 (quelle coïncidence), on ne parle dans ce petit pays ni de chomage, ni d'emploi, ni de santé, ni d'éducation, ni de développement ... on parle des morts ....
Nous avons entendus parler récemment de la Somalie à la fin de 2010 lorsque un bateau tunisien a été piraté en large de la Somalie .... mais rien de plus.

Pour éviter un sort noir à notre pays semblable à la Somalie, il faut que nos hommes politiques mettent un peu d'humilité (chose qu'ils n'ont pas) et un peu d'intelligence ( hein !!) et beaucoup de patriotisme (pas en stock) mais aussi il faut que nous tunisiens ... il faut qu'on se déplace pour s'inscrire aux listes électorales et on se déplace pour voter et on fait tout pour améliorer le vécu et l'avenir de notre pays.

J'ai lu des commentaires de certaines personnes qui appellent déjà à boycotter les élections ... l'élection est un droit mais aussi est un devoir ... certaines personnes n'auront pas la chance de s'inscrire je pense à Aman allah Mansouri et les autres .... qui ne vont peut etre pas voter et n'auront pas le droit d'exprimer un point de vue.

Les inscriptions sont en déca des attentes à une semaine de la clôture .... Ceux qui abondonnent les élections ils abandonnent le pays et ils abandonnent l'avenir .... Notre avenir, l'avenir de nos enfants, l'avenir de la fille de Samir Ferini qui ne sait pas où est son papa et que personne n'a la certitude qu'elle puisse voir son papa.


Free samir Ferini

mercredi 26 janvier 2011

Les interets divergeants mais où est l'interet de la Tunisie

Les acteurs ces derniers jours sur la scène tunisienne sont tellement nombreux et ayant des intérêts divergeant ... que l'intérêt de la Tunisie se perd. L'intérêt de la Tunisie n'est pas dans l'intersection des intérêts encore moins dans l'union. Dans ce qui suit, je vais essayer de m'attarder sur 4 groupes principaux dans les évènements de cette période (du 16-26 janvier). Il s'agit des personnes composants "la caravane de la liberté", le gouvernement de Mohamed Ghanouchi, les RCDistes, l'UGTT. Je vais essayer d'être neutre (ce qui me parait un peu difficile). Je vais essayer de prendre le point de vue que je perçois du groupe.

La Caravane de la liberté:
Elle se compose de certains membres des familles de martyrs de la révolution, de jeunes chômeurs, des syndicalistes honnêtes, des militants, des gens venus de tout bord de la Tunisie mais essentiellement des zones sinistrés du mal-développement ou du non-développement que connaissent des zones entières de notre pays.
Ils campent sur leurs positions parce que cette révolution leur appartient et ont senti qu'elle commence à partir dans tous les sens et qu'ils vont être oublié au bout de quelques semaines. Des gens qui ne se soucient pas de l'article 56 ou 57, ils se soucient beaucoup plus du sang de leurs enfants qu'il ne se perd pas entre les rouages d'une bureaucratie. Pas par vengeance loin de là, mais par justice. Ils défendent à cœur un gouvernement sans RCD parce que le RCD représente pour eux toute la cupidité, toute la main mise sur leur vie, le fardeau, le synonyme de l'injustice peut être aussi l'incarnation de l'injustice. Une injustice matérialisée durant des années par un policier au solde du RCD pas au service du citoyen, un omda, un délégué, un gouverneur tous RCD qui servent les intérêts des RCDistes et uniquement les RCDistes. Un RCD à travers ses structures et ses représentants et indics faisaient un chantage aide contre allégeance, soutien contre soutien, service contre racket.
Des citoyens tunisiens qui sont sur le lieu symbole du pouvoir "Place du gouvernement", un lieu depuis des siècles étaient l'origine des maux de ses régions.
Des mères à qui on a volé un enfant, des jeunes à qui on a volé un rêve, des habitants à qui on a volé des richesses, tout ce monde ne veut pas se voir voler sa révolution.
Des concitoyens avec qui je ne partage peut-être pas tout mais envers qui j'ai du respect et de l'amour. Celui qui n'a jamais été chez eux, dans l'autre Tunisie, ne réalisera pas la portée de ce que j'écris.
C'est un mouvement de cœur et ne dites pas à une mère qui a perdu son enfant que l'économie va flancher parce que toute l'économie ne vaut pas un cheveu de son enfant.

L'UGTT:
Par l'UGTT, je veux désigner le bureau exécutif ou le comité administratif ou Abdesselam Jrad, les représentants de la structure entière.
Les syndicalistes honnêtes ne sont pas inclus dans cette partie, ceux qui -partout dans la Tunisie- soutenaient le mouvement sans calcul politique. Ceux qui ont pris des coups de matraques dans des manifestations, ceux qui ont parlé sans peur, ceux qui ont fait avancer le mouvement à son stade ultime la révolution.
Je veux parler des Jradistes, des récupérateurs, de ceux qui parlaient des criminels, ceux qui ont monté le son des baffles à la place Med Ali, ceux qui ne voulaient que des slogans syndicaux dans les manifestations et non pas des slogans politiques, ceux qui ont vu dans les propos de Ben Ali une vision prospective le 11 janvier, ceux qui étaient d'accord pour entrer au gouvernement mais qui ont fait un faux-bond juste après.
Pourquoi un faux bond ? Pourquoi ils ont faussé compagnie après accord? Ils veulent se racheter auprès de leurs bases. La base était contre les positions de la direction, la base ne soutenait pas le gouvernement. L'UGTT a suivi sa base, vous me direz que c'est normal? L'UGTT ne suivait pas la base dans le passé dans le soutien indéfectible à Ben ALI. Vous me dites l'UGTT a refusé d'entrer au Chambre des conseillers -dans le passé- je vous dis non, l'UGTT a refusé se soumettre au vote pour ses candidats, elle a voulu désigné des représentants alors que le règlement imposait une liste plus large (les 3/2 des places, si je ne me trompe pas ) et un vote d'un collège électoral.
L'UGTT, jadis, était muet on l'entendait presque jamais aujourd'hui il est revendicatif de tout et n'importe quoi. Les trois coups lâches dans l'histoire : de un, une grève sauvage de la Transtu pour des revendications qui n'ont rien avec la révolution, les martyrs tombés ne l'ont pas été pour une titularisation des agents de la Transtu au bout des 6 mois, loin de là. Ensuite, une grève des policiers !! du jamais vu, le pays était dans une situation dramatique et nos policiers et gendarmes nous font une grève en réclamant une fédération sous l'UGTT (Une excellente mise en scène). Le must, était le gréve des enseignants du primaire et du secondaire avec des revendications purement politique qui n'ont rien à voir avec les élèves et les enseignants. Remarquez bien que l'UGTT ne veut pas des slogans politiques -sous Ben Ali- mais fait des revendications politiques -Après Ben Ali-.
Pour ceux qui lient le 14 janvier à l'UGTT, j'ai le plaisir de vous rappeler que l'UGTT a appelé à un débraillage sur le lieu de travail le 14 janvier de 9 à 11H sur le grand Tunis, pas à une gréve générale encore moins à une quelconque manifestation.
Ne parlez pas d'économie pour l'UGTT, les syndicalistes sont payé rubis sur ongles, eux ils connaissent ni chômage, ni crise. Défendre le travail des autres ? ça sera pour une autre occasion. L'UGTT représente l'avidité du pouvoir de ces dirigeants, pourquoi aucun syndicaliste ne crie "Jrad dégage"? Ils craignent une autre opération "TAJRID"?

Le RCD:
Parti au pouvoir depuis indépendance, le RCD aujourd'hui est un parti sans idéologie. Ben ALi voulait des "applaudisseurs", il a vidé le parti de sa substance, de ses militants d'un certain niveau intellectuel. Il les a cantonné dans le rôle des spectateurs. Par contre il a créé une armée de petit bras, de mercenaires ou de voyous qui vivent ou vivotent grâce à lui: les indics, les bandits, des gens qui ce se sont greffé sur le système Parti-Etat pour s'assurer des rentes, des positions confortables, une vie au frais de la princesse. Les mêmes qui ont rendu la vie des tunisiens plus dur, moins confortables et moins paisibles, les passagers clandestins du système ceux qui consomment sans payer.
Dans mon raisonnement, je ne désigne pas et je n'englobe pas les hommes honnêtes. Ceux qui ont été destouriens et qui le sont, ceux qui sont convaincus d'une histoire ou d'une idéologie. Des gens que j'ai connu dans ma petite vie, à la faculté ou ailleurs. Des amis ou des collègues ou mêmes des connaissances que je respecte pour l'honneteté de leur conviction.
Ceux qui avaient des intérêts vitaux au RCD ne lâcheront pas le morceau. Si le RCD n'est plus l'ETAT, ils perdront leurs privilèges, leurs trains de vies, leurs postes. Si le RCD disparait, ils perdront gros. Ils n'ont pas une autre vie, c'est un combat de survie pour eux. Cette révolution va bousculer leurs vies, elle va les détruire. Ils n'ont rien à faire avec une liberté d'expression qui ne va pas les nourrir. Certains sont parvenus à renverser la veste et sont devenus autre chose que RCDistes en quelques jours, certains ont soutenus le gouvernement en attendant des jours meilleurs, d'autres sont déterminés à faire capoter tout. En Semant le chaos, ils ont plus à gagner, ils ont déjà tout perdu ou presque. Le discours du patriotisme et de l'intérêt national ne passera pas ils ont une certitude de l'avenir, ils vont perdre leurs acquis, et leurs positions confortables. Ces gens là ont l'habitude aussi d'être en contact avec un certain type de fonctionnaire ou agent de l'État qui risque de perdre une partie de ses avantages ou d'influence, ils ont l'habitude de bosser ensemble. Ils pourront bosser ensemble pour créer la zizanie et rappeler les gens du "bon souvenir" d'avant le 14 janvier. Les évènements du 26 janvier à la Kasbah ne sont pas étranges aux méthodes de cette frange de personnes.

Le gouvernement:
Le gouvernement de Mohamed Ghannouchi est trop faible et s'affaiblit de jour en jour et l'une des raisons est Mohamed Ghanouchi lui-même. Mohamed Ghnouchi est un commis d'État, un haut fonctionnaire, il n'est pas un politicien. Il est dans la politique parce qu'il était un brillant fonctionnaire, un bon serviteur, un homme d'ombre efficace. En 24h, il se retrouve sous le feu des projecteurs, l'homme qui décide, qui doit trancher, l'homme le plus important dans le pays (avec le General Rachid AMMAR). Il est rapidement dépassé par les évènements, il a 24 à 48h de retard sur les évènements. Il n'a pas pu anticiper les problèmes, et n'a pas été pro-actif. Il a suit les revendications et ne s'est pas mis en avant. Il a donné des mauvais signaux. Mohamed Ghannouchi est un homme que je respecte énormément. Feu mon père le comparait Monsieur Rachid SFAR et je pense qu'il a raison. Mais ce gouvernement, qui peut être déjà remanié à l'instant où vous lisez ce document, n'a pas que Mohamed Ghannouchi comme défaut. Ce gouvernement souffre de la -trahison- de l'UGTT, de la mauvaise réputation des ministres qui le composent (Bouden, Grira, Medhafer, Bouraoui), de la sortie catastrophique de Friaa à la télé, du manque terrible de la communication, de la forte présence des deux présidentiables (Chebbi et Ibrahim) à la télé pour se vendre. Sur le terrain, et c'est le plus grave, ce gouvernement ne contrôle pas le pays, au mieux il contrôle réellement 30% du pays. Il n'a aucun pouvoir réel sur les gouvernorats dont certaines sont sans autorités locales. Il n'a aucun pouvoir sur certains ambassadeurs qui sont au solde de l'ancien régime. Un gouvernement qui est entrain de découvrir l'appareil de l'État y compris pour Ghannouchi. Un gouvernement qu'une partie des tunisiens refusent, une partie veulent en finir au plus vite avec, une partie soutiennent, et une autre qui s'en foutent. Un gouvernement à qui il faut du temps, mais qui ne l'a pas et personne n'est prêt à lui en donner.
Pourquoi Ghannouchi et son gouvernement ne lâchent pas ? Ils ne cherchent pas l'intérêt national ? Ils jouent pour qui ?
Ghannouchi est un commis d'État, il s'est investi d'une mission -la transition démocratique- il veut la finir et partir. Il ne conçoit pas peut-être un départ avant la réalisation de sa mission. égoïste -peut-être- il cherche une consécration ultime ? Ce n'est pas l'image de l'homme mais !!
Je pense qu'il a une vision tronquée de la réalité, que l'intérêt général recherché par ce gouvernement n'est pas sujet de consensus : il n'est pas assez explicite ou il n'est pas assez compris.
Ce gouvernement va faire une marche en arrière avec ce remaniement si les revendications ne baisseront pas et si il reculera sur d'autres points. Il défendra un intérêt national biaisé et il vaut mieux qu'il précipitera le calendrier et convoquera des élections présidentielle avant le 17 mars ça lui relâchera au moins une partie de la pression et permettra au pays de sortir d'une impasse. Avec une telle mesure, il prendra les devant et ira dans un consensus tunisien d'avoir des élections libres qui sauvera la révolution et nous pourrons se tourner vers une vraie marche pour le développement.

J'ai pas forcement une conclusion à tirer, les principaux protagonistes sur le terrain sont là. Y'a aussi l'armée, la majorité silencieuse, les "révolutionnaires virtuelles", les parasites, les miliciens freelence, les casseurs/voleurs indépendants, et d'autres protagonistes qui auront un mot à dire et donneront peut-être un autre son de cloche si c'est les urnes qui décident et non pas la rue.

ça fait tard déja, je vais dormir.

jeudi 25 février 2010

راديو في زمان غير هذا الزمان

الزمان : سنوات الثمانين
المكان: تونس
الأبطال: البشير رجب و المرحومان صالح جغام و نجيب الخطاب

كل يوم كنت نقوم على صوت الوالد الله يرحمو او الوالدة الله يفضلها و على صوت المذياع يعني الراديو يقدم برنامج يوم سعيد 6 ايام في الاسبوع يومين لكل منشط.
كنت نسمع في بعض الأوقات أيضا برامج للهرمين حقيبة المفاجآت و بدون إستئذان.

الذكريات هذم رجعو كيف حاولت نتبع المسلسل متاع لطفي العبدلي على موزايك.
الفرق في المستوى كيف الفرق بين السماء و الأرض.
مذا بيك تكسّر الراديو اما خسارة ما عنديش راديو و الكمبيوتر غالي عليّ.
يرحمو العروي كيف قال .....

mardi 23 février 2010

Azzam Mahjoub : «Il n’y aura pas de Maghreb si les Etats n’acceptent pas de se défaire d’une part de leur souveraineté»

Mon enseignant d'histoire des faits économiques à la FSEGT (avec Ridha Gouiaa) [Ya Hasra] et professeur d'économie le très respecté docteur Azzam Mahjoub a fait une interview/discussion à Webmanagercenter le résultat un article de Amel Bek Haj ALi (j'ai pas compris la forme).
Le tout est dit dans le titre de l'article "il n’y aura pas de Maghreb si les Etats n’acceptent pas de se défaire d’une part de leur souveraineté" Je traduit en arabe: Il n'y aura pas de Maghreb si:
- Les chefs d'Etat, guide et Roi ne cèdent pas de leurs pouvoirs.
- Les groupes d'influences qui vont accepter de limiter un peu de leurs champs d'influence.(ça sera les plus dur à convaincre/battre)

Et comme on personnalise tout autour des hommes sans créer des institutions fortes, on n'aura jamais un Maghreb.

Et ce qu'a dit Jean Monnet "Rien ne se crée sans les hommes. Rien ne dure sans les institutions." restera pour nous une vaine citation sans plus.



lundi 22 février 2010

Lotfi Abdelli encore une maladresse

Une maladresse de Lotfi Abdelli n'est pas bizare, mais est choquante.
Le 15 février 2010, sur la fameuse émission que personne n'a entendu apparemment mais s'est faite célèbre par la réponse de nasreddine ben Mokhtar.
Voila une autre réponse faite par un père d'un enfant trisomique en réaction à des propos déplacé de la part de lotfi Abdelli.

Le sensationnel sur nos médias commence à atteindre les limites.

Mosaiquefm a mis la lettre du père sur son site ainsi qu'un joli mot.
Une situation fort désagréable pour tout le monde (je suppose), personnellement j'étais gêné en lisant la lettre du père. On aurait pas du arriver à ca.

Participation dans les primes de nos handballeurs

A l'occasion de la victoire de nos handballeurs au Caire, ils ont remporté la coupe d'Afrique des nations, le ministre de l'industrie a décidé d'augmenté les prix des dérivés de pétrole.

Les handballeurs garçons ont gagné on a ajouté 50 millimes d'essence.
Si les handballeuses ont gagné on aurait rajouté 20 millimes et dieu merci les footballeurs n'ont pas gagné sinon on aurait augmenté 1d le litre pour payer leurs primes 30.000 pour une non-qualification pour la coupe du monde, que dire pour une victoire en coupe d'Afrique.

Le prix de pétrole aujourd'hui à newyork 79.81$.

Pour plus de foutage de gueule prière de lire le communiqué.

vendredi 15 janvier 2010

Le ministre de la technologie change mais pas la SEIILL

Suite au dernier remaniement ministériel, on voit que Mr HajGlay est parti du ministère et est remplacé par Mohamed Naceur Ammar universitaire et ancien directeur de Sup'com. Mr Haj Glay connu pour le succes lors de son passage à la poste et sa modernisation n'a pas pu foncer et marquer le ministère de son passage, malgré tous les espoirs suscités par sa nomination. Le maintien de la SE Mme Chafai et la nomination de Mr Ammar éloignera le ministère d'avantage de professionnel avec deux universitaires déconnectés des problématiques et réalités du secteur. Ce que je souhaite c'est que les deux personnes useront de leurs capacités cartésienne et le bon sens pour pousser d'avantage le secteur des TIC. Un secteur qui a besoin de courage et d'équilibre et qui revêt d'une importance crucial pour l'économie tunisienne pendant les 20 ans avenir.

*SEIILL= Secretaire d'Etat à l'Informatique, l'Internet, et les Logiciels Libre.

jeudi 14 janvier 2010

Coffi Codja arbitera Tunisie-Gabon

COffi Codja arbitera Tunisie-Gabon. J'aurais preferé un arbitre gabonnais, il arbitera plus correctement que M.Codja.
Vous vous rappelez des matchs de ESS et CSS en CLA.

mercredi 13 janvier 2010

Le représentant (Tunisien) de l'ONU en Haïti probablement décédé

D'apres le yahoo, le représentant de l'ONU qui est un tunisien est décédé. J'espère que l'information soit fausse mais selon l'article Mr Hedi Annabi -ancien sous-secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'ONU de 1997 à 2007, et chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) depuis le 1er septembre 2007- était parmi les personnes qu'abritaient le bâtiment de l'ONU lors du tremblement de terre qui a frappé la ville. Tous ceux qui étaient dans le bâtiment ont péri.
Mes pensées pour sa famille.

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